Faisant partie des effets secondaires les plus courants rencontrés lors d’une thérapie anticancéreuse, les Nausées et Vomissements Induits par la Chimiothérapie ou NVIC sont souvent source d’anxiété. Si le traitement antivomitif n’est pas bien conduit, les effets secondaires peuvent devenir très sévères incitant près de 20% des malades à abandonner leur traitement.
Dès leur première manifestation, les nausées perdurent durant toute la thérapie et peuvent devenir de plus en plus sévères avec le temps. Elles peuvent persister après le traitement et d’autres troubles peuvent y être joints comme des états anxieux graves, des épisodes dépressifs, Etc.
Il existe trois types de NVIC, qui diffèrent selon la survenue des symptômes en fonction de la période de chimiothérapie :
Les vomissements aigus qui se produisent le lendemain du début de la cure
Les vomissements tardifs qui se manifestent à partir du deuxième jour suivant le commencement de la chimiothérapie
Les vomissements anticipés engendrés par des agents exogènes comme le milieu hospitalier, la mémoire d’une précédente chimiothérapie, Etc. Ils apparaissent avant que le traitement anticancéreux ne débute
Et qu'en est-il de l'action des Cannabinoïdes ?
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Le Cannabis pour réguler les vomissements
Les antagonistes sérotoninergiques et d’autres médicaments antivomitifs ont fait leurs preuves pour calmer les vomissements aigus. La prise en charge des nausées et vomissements qui surviennent tardivement est toutefois assez compliquée, faisant des propriétés médicales des cannabinoïdes une alternative complémentaire au traitement antiémétique habituel. Les NVIC peuvent être résolues par le CBD et le THC en bloquant la sécrétion de sérotonine par les cellules endocrines intestinales.
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En 2015, 79 expérimentations réalisées par échantillonnage au hasard sur 6 462 malades ont été menées concernant l’emploi du cannabis thérapeutique dans le traitement des NVIC et d’autres pathologies telles que les douleurs chroniques, le traitement oréxigène chez des personnes ayant le VIH, la spasticité, les troubles psychotiques, Etc. On leur a administré divers produits médicamenteux contenant du THC ou du CBD.
Une recherche a été effectuée en 2020 sur 81 malades suivant trois cycles successifs de chimiothérapie. En complément de la thérapie antiémétique courante, une partie des intervenants a consommé du THC ou du CBD en gélules durant une période de six jours, dont la première administration s’était déroulée un jour avant le premier cycle de chimiothérapie. Une autre partie des participants a pris quant à elle du placebo. Les deux équipes se sont ensuite permutées lors d’une autre séance. À la fin du cycle, les intervenants ont pu choisir entre un cannabinoïde ou un placebo.
La thérapie au THC et CBD est considérée par 83% des participants à l’étude comme étant meilleure, même si le tiers des participants à l’étude a rapporté des effets secondaires modérés. Une diminution importante des désagréments a été constatée chez 25% des malades du groupe cannabinoïde et seulement 14% ont noté une légère amélioration chez le groupe placebo.
De nombreuses recherches ont désormais attesté que les cannabinoïdes peuvent être recourus en guise de traitement additionnel aux antivomitifs d’usage pour calmer les formes graves de NVIC.
Après une prise de cannabinoïdes, une accalmie des nausées et vomissements a été rapportée par 47% des intervenants. Uniquement 20% des participants du groupe placebo a constaté un léger apaisement. Néanmoins, des effets secondaires transitoires peuvent se manifester après administration tels que des vertiges, une bouche sèche ou des envies fréquentes de dormir. 87% des malades sont favorables pour l’association du THC ou du CBD avec les traitements antiémétiques classiques.