Le Cannabis est utilisé dans un but récréatif à cause de son action sur le système nerveux. Parallèlement, diverses activités physiologiques de l’organisme peuvent être concernées par les effets du Cannabis thérapeutique.
La quantité prise, le profil individuel comme les antécédents personnels, mais aussi les conditions physiques et psychiques, la méthode de consommation, la situation sociale peuvent faire varier ces réactions. La consommation de Cannabis récréatif seule ou combinée à d’autres produits psychoactifs peut également avoir des propriétés médicales et de l’influence sur ses répercussions sur le corps.
Une trentaine de minutes environ après inhalation, en fumant ou en vapotant, les effets du Cannabis sont à leur sommet et peuvent durer jusqu’à 2 heures si la substance est consommée par voie orale sous forme de pâtisseries ou de biscuits. Ces effets peuvent perdurer entre 2h30 et 7 h après l’ingestion de la dose finale.
La sensation d’euphorie dénommée « high » que le THC procure constitue l’attrait majeur des usagers du Cannabis récréatif.
Deux phases se succèdent à la suite d’une prise occasionnelle :
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High et down
Le « high » constitue la 1ère phase, qui se manifeste dans les minutes suivant l’administration par voie respiratoire et peut durer environ 1h si la substance est avalée. On a une sensation accrue de bien-être général et de contentement, une impression de n’avoir aucun souci, on est davantage sociable et imaginatif.
Le « down » caractérise la 2e phase, qui peut se présenter environ 1h après avoir fumé ou vapoté, son effet peut persister environ 6h après une consommation par voie orale, ce qui correspond au temps où le corps commence à évacuer le THC. Le sujet est en état d’abattement avec diminution de la sensibilité et des forces physiques et mentales.
Avant de se positionner au niveau des régions graisseuses du cerveau à peine une minute après l’inhalation, le THC qu’on trouve dans la fumée d’un joint de Cannabis franchit de manière fulgurante les poumons, puis entre dans la circulation sanguine. Il s’évacue ensuite lentement pendant 2 à 3 semaines après la prise.
Pour atteindre le plaisir très convoité, le THC provoquerait la libération de la dopamine, l’ « hormone du bonheur », qui est une molécule biochimique responsable de la transmission du signal entre les cellules nerveuses synaptiques. Le consommateur éprouve des sensations de relaxation, d’ébriété, de satisfaction, de joie débordante.
Néanmoins, cette transformation arbitraire de l’activité cérébrale créée par le THC peut déclencher des manifestations inattendues souvent difficiles à maîtriser telles que des problèmes de sommeil, des troubles anxieux, une augmentation de la fréquence cardiaque, Etc.
Ainsi, la teneur en THC et la quantité inhalée vont déterminer les effets ressentis :
Une sensation d’euphorie se présente à une dose de 2 mg de THC : la personne parle beaucoup et rit, tous les complexes sont levés et la sociabilité est augmentée, les effets sonores et lumineux peuvent être saisis exagérément.
Un problème d’orientation temporo-spatiale peut apparaitre à 7mg de THC et des répercussions troublantes peuvent être constatées à une dose de 15mg, dont des sentiments de crainte, des illusions, des idées délirantes, une désorientation spatiale souvent dénommée « bad trip » est surtout fréquente chez les consommateurs chroniques et dépendants.