L’effet calmant et sédatif du THC

Toutefois, une consommation chronique ou des fortes doses de THC peuvent perturber le cycle sommeil-réveil, altérer la mémoire et la concentration, engendrer une agitation, un trouble de la coordination des mouvements ou même des troubles psychotiques.

Les propriétés médicales du THC sont innombrables, mais les professionnels de santé, les patients ainsi que les usagers du cannabis se penchent plutôt sur leurs effets psychotropes et antalgiques. En tant que psychotrope, la principale molécule active du cannabis qu’est le THC aurait un impact direct sur la fonction mentale (perception, motricité, appétit et satiété, émotivité, sommeil…) grâce à sa liaison avec les récepteurs CB1 localisés dans des régions cérébrales particulières.

• Effets calmant et sédatif du THC

La sensation de détente et d’envie impérieuse de dormir que peut fournir le cannabis rendent cette substance en vogue, car elle permettrait d’avoir un bon sommeil. De ce fait, l’emploi du cannabis thérapeutique pour solutionner les problèmes de sommeil est considéré par certains personnels médicaux.

Il existe des espèces de cannabis qui favorisent l’apaisement, rendant leurs usagers relativement assoupis et ensommeillés comme le cannabis indica doté de propriétés relaxantes et apaisantes. Le processus de sommeil est déclenché par la molécule psychoactive contenue dans le cannabis qui est le THC.

En écourtant la phase d’endormissement et pour qu’on puisse avoir une nuit paisible, le cannabis médical sous-forme d’huile à forte concentration en THC peut remédier aux différents troubles du sommeil. Le cannabinol (CBN), qui est le produit de dégradation du THC, possède aussi un effet calmant mais plus prononcé que celui du THC.

• Sensations subjectives

Concernant leur sommeil, les usagers du cannabis peuvent ressentir une promptitude à s’endormir, un sommeil plus continu avec des réveils nocturnes moins fréquents, un sommeil réparateur plus favorisé et un état de veille fluctuant.

• Propriétés objectives

Les impacts réels du cannabis sur la qualité du sommeil peuvent être :

• Un changement de l’organisation du sommeil en intervenant sur la libération de la mélatonine laquelle participe au maintien d’un cycle de veille-sommeil perturbé et déphasé

• Une réduction de la durée du sommeil paradoxal (le temps d’élaboration du rêve) et un accroissement de la période du sommeil profond (impression de dormir paisiblement) ;

• Une dégradation des capacités cognitives dont le degré dépend de la dose inhalée, constatée le jour après la consommation

Plusieurs usagers ont attesté qu’après inhalation d’une cigarette de cannabis, la phase d’endormissement est plus courte et que leur sommeil est plus profond néanmoins leur récupération est moins bonne.

Une étude menée en 2008 a publié qu’un abus de cannabis pourrait aggraver les troubles du sommeil et que les consommateurs demeurent agités et somnolents à la longueur de journée.

Ces actions sédatives du cannabis avancées dans les premières littératures scientifiques remontent à la deuxième moitié du 19^ème siècle. Cependant, cette étude de l’impact de la prise du cannabis sur le sommeil n’est pas désormais facile. Pour cela, une évaluation du sommeil des consommateurs de cannabis par rapport à celui des individus ne prenant pas de cannabis a été entreprise par des chercheurs. Plusieurs facteurs endogènes et exogènes peuvent intervenir sur le sommeil et les résultats de l’étude doivent être interprétés avec une énorme précaution. L’établissement d’un groupe témoin ayant une condition de vie proche de celle des usagers de cannabis s’avère être très compliqué. Le THC peut être soit ingéré directement ou fumé en joint par les intervenants lors de certaines recherches.

La revue médicale a divulgué les résultats de la recherche qui ont déduit qu’une prise de petites quantités de cannabis autour de 15mg de THC procure une action calmante avec une facilité à l’endormissement, une diminution de la durée du sommeil paradoxal, le temps du sommeil profond et la durée générale du sommeil deviennent plus prolongés. Le temps du rêve est alors plus raccourci.

Par contre, à des quantités plus abondantes, on a du mal à s’endormir, on ne dort pas profondément, on a que peu de temps pour rêver et la durée totale du sommeil est diminuée.

Si la personne prenne l’habitude de consommer, le temps d’endormissement se rééquilibre peu à peu alors que les autres perturbations vont perdurer.

Pour profiter des bienfaits relaxants et apaisants du cannabis, pensez à acheter du CBD pour bien dormir et ne consommez pas de THC.