Le CBD pour calmer les migraines et maux de tête

Elles apparaissent suite à l’excitation du nerf trijumeau engendrant un afflux de substances inflammatoires au sein du système vasculaire intracérébral et des méninges (membranes qui couvrent le cerveau). Elles peuvent être associées à des nausées, parfois des vomissements ou encore à une forte sensibilité à la lumière et aux sons.

L’huile de CBD antidouleur procurerait un état de bien-être optimal, ce qui modérerait la répétition des crises.

Affectant trois fois plus les femmes, les migraines sont ressenties comme des maux de tête qui surviennent à répétition. Elles sont secondaires à une stimulation du nerf trijumeau engendrant un afflux de substances inflammatoires au niveau du système vasculaire intracérébral et au sein des membranes qui couvrent le cerveau ou méninges.

Certains agents externes peuvent rendre plus pénibles les sensations douloureuses comme un effort physique, une forte lumière, de grands bruits, ainsi que quelques odeurs. Le patient peut présenter une forte réaction à la lumière, aux effets sonores ou aux odeurs, mais aussi peut avoir des problèmes de concentration.

De ce fait, les patients migraineux préfèrent rester seuls et couchés dans une chambre peu éclairée et tranquille. Une diminution des céphalées est fréquemment constatée après avoir dormi.

Les signes accompagnateurs peuvent être des sensations nauséeuses, parfois associées à des vomissements. On parle d’aura, l’ensemble des symptômes annonciateurs avant que la crise migraineuse ne se produise. Il s’agit notamment d’aura visuelle comme la vision de lignes ou de tâches brillantes. De ce fait, on peut distinguer les migraines avec ou sans aura.

Les migraines sont dites chroniques quand les crises surgissent durant une période égale ou supérieure à deux semaines dans le mois, notamment liées à un abus de médicaments antimigraineux.

Un terrain de prédisposition aux migraines est observé, car une transmission héréditaire est à l’origine de plus de 50% de ces crises douloureuses.

Chez les femmes, une variation du taux d’œstrogènes peut être à l’origine des maux, elle peut survenir durant la période de puberté où il y a ascension de la quantité d’œstrogènes ou autour de la période des règles. Une céphalée migraineuse n’est pas facile à maîtriser au cours de la phase de préménopause où il y a une fluctuation importante des taux d’œstrogènes.

Les migraines peuvent être compliquées par la prise de contraceptifs oraux ou de traitements œstrogéniques avec accroissement du risque d’AVC si les migraines sont précédées d’aura.

D’autres agents peuvent de même provoquer une céphalée comme un sommeil insuffisant, les variations climatiques, la consommation de vin rouge ou de quelques aliments qui contiennent des nitrates, de caféine ou d’exhausteurs de goût, le stress, etc.

Actuellement, aucun traitement ne permet de guérir complètement les migraines. Le plus important est de calmer la douleur quand elle survient, mais aussi de réduire ou d’atténuer la répétition des crises en instaurant un traitement de fond aussitôt que possible. Les facteurs qui déclenchent le processus migraineux doivent être de même évités.

Traitements dela crise

L’aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène peuvent apaiser une douleur d’intensité légère à modérée. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les triptans sont désormais préconisés par la Société française d’étude des migraines et céphalées pour prendre en charge les douleurs migraineuses intenses. Les analgésiques opioïdes ne sont pas recommandés, car des excès de prises peuvent engendrer une migraine chronique en quelques mois.

L’administration d’antimigraineux ne doit pas excéder huit jours afin de minimiser la survenue de migraines par abus de prise médicamenteuse

Le triptan peut être employé seul ou combiné à un AINS si les résultats ne sont pas satisfaisants. Il produit les mêmes effets que ceux de la sérotonine engendrant un resserrement des vaisseaux sanguins du système trigémino-vasculaire. Les triptans sont bien supportés, cependant des antécédents de pathologies vasculaires comme un infarctus du myocarde, un AVC ou une hypertension artérielle non maîtrisée peuvent être des contre-indications à leur usage.

Les produits dérivés de l’ergot de seigle étaient prescrits auparavant pour soigner spécialement la migraine, mais ils sont désormais abandonnés du fait des graves effets secondaires qu’ils peuvent engendrer et qu’ils ne produisent pas l’effet attendu dans certains cas de migraines.

Traitements
de fond

Le médecin doit prescrire un traitement de fond si les symptômes se répètent souvent jusqu’à deux fois par mois, se prolongent, sont pénibles, ne sont pas complètement calmés par un traitement bien conduit ou l’usage d’antimigraineux ayant dépassé plus de huit jours dans le mois sur une période de trois mois.

Diverses catégories de médicaments ont fait leur preuve dans le traitement de fond des migraines. Parmi elles, des médicaments prescrits en cardiologie comme quelques bêtabloquants (métoprolol et propranolol) ou des antihypertenseurs tels que le candesartan. Des molécules contre la dépression peuvent de même être employées à savoir l’amitriptyline ainsi que des produits pour traiter l’épilepsie comme la topiramate.

Les agents déclencheurs d’une migraine doivent être dans un premier temps détectés et supprimés, ce qui ne permet pas d’éradiquer complètement les symptômes, mais qui a pour but d’apporter de meilleures conditions de vie et de santé en limitant la consommation excessive de médicaments antimigraineux.

C’est grâce aux capacités présumées du CBD à vaincre la douleur et à combattre l’inflammation que ce cannabinoïde peut être utilisé pour prendre en charge efficacement la migraine.

Une réduction du taux de sérotonine provoquerait une vasodilatation pouvant déclencher la survenue des crises. Le CBD intervient en préservant l’équilibre de la concentration en sérotonine, empêchant la dilatation des vaisseaux sanguins.

La liaison du Cannabidiol aux récepteurs CB1 et CB2 diminuerait la perception du signal douloureux envoyée vers le cerveau. Les douleurs ressenties sont ainsi réduites en intensité et en durée.

Les vertus relaxantes et apaisantes du Cannabis thérapeutique permettent également de contrôler le stress et le manque de sommeil, lesquels font partie des principaux facteurs déterminants de la migraine. Le CBD procurerait un état de bien-être optimal, ce qui atténuerait la fréquence des crises migraineuses.

À l’opposé des traitements antimigraineux existants, les Cannabinoïdes, dont le CBD ne provoque pas d’effets indésirables, constituant un de ses atouts majeurs.

Une clinique du Colorado a entrepris en 2016 une première série d’études cliniques concernant l’usage du CBD dans le traitement de la migraine et comprendre si et comment ce cannabinoïde permet de soulager les crises migraineuses. Elle a été menée sur 121 malades dont les résultats ont révélé une réduction de la répétition des crises, dont quelques participants ont constaté que leurs crises ne se sont plus manifestées depuis qu’ils ont consommé du CBD. Différentes études seraient encore en cours et devraient être réalisées afin de confirmer l’action antimigraineuse du CBD pouvant offrir de l’espoir aux personnes atteintes de céphalées aiguës ou chroniques.

Posologie

L’intensité des céphalées migraineuses et le seuil de perception de la douleur ne sont pas les mêmes pour chaque individu. Déterminer une dose standard d’huile de CBD pour la migraine, avec ou sans THC, est ainsi difficile à généraliser.

La dose moyenne conseillée d’huile CBD pour traiter les crises migraineuses est de 60 mg par jour soit environ 15 gouttes par jour d’huile de CBD à 10% à prendre par voie sublinguale.